Les armées, cela va de soi, possédaient leurs liaisons particulières à tous les échelons et jusqu'au commandement central.
Avant l'organisation des services postaux privés ou officiels, et même longtemps après leur institution, l'absence de moyens réguliers de communication, amena tout normalement les populations à confier leurs missives et les paquets à des intermédiaires éventuels.

Tous ceux qui étaient appelés à se déplacer se transformaient, en quelque sorte en messagers: voyageurs, commerçants, forains, ménestrels, bateliers, voituriers, moines, etc....

La poste devint un service national, pour le transport des personnes, des paquets et des lettres, après 1672. A partir de 1676, sous la forme d'une ferme générale, la poste devint un monopole, entraînant, pour quiconque l'interdiction de se charger du transport des lettres.
Sous l'Ancien régime, l'instruction était peu répandue, on n'écrivait pratiquement pas, à l'exclusion des personnes issues d'un milieu bourgeois ou de la noblesse. La rareté des bureaux de poste et messageries ne facilitait pas davantage l'achemi-nement des correspondances.
Jusqu'au premier tiers environ, du XIXème siècle, l'organisation des postes et messageries au plan national, consistait à prendre en charge le courrier apporté par l'usager, dans un bureau de poste, et à en assurer l'acheminement éventuel jusqu'au bureau le plus rapproché du destinataire. Lorsqu'une lettre était destinée à un lieu où il n'y avait pas de bureau de poste, il fallait terminer l'adresse par l'indication du bureau de poste de rattachement le plus près. Montolieu, pendant longtemps, fut rattaché au bureau d'Alzonne.
Sur le grand chemin de la Poste, allant de Toulouse à Remoulins, Alzonne fut un relais très important. Un bureau annexe y fut installé vers 1778. D'après une marque postale de cette époque. Mais le chemin qui reliait les deux agglomérations était très mauvais, ce qui ne facilitait pas les déplacements entre les deux villages.
Avant la Révolution, il y avait trois courriers par semaine entre Toulouse et Carcassonne. A partir de 1780, on mit en fonction 6 courriers hebdomadaires. Les voitures mettaient douze heures pour effectuer le trajet. Pour Paris, une voiture partait de Toulouse le mercredi, elle mettait 48 heures pour parcourir cette longue distance.../...

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