Déplacements, transports

Déplacements privés
Au cours du XlXème siècle, seuls quelques notables lisaient les journaux. Les nouvelles parfois déformées, étaient apportées par de rares voyageurs ou par des commerçants au retour de leurs voyages d' affaires.
Le seul moyen de locomotion privé était le cheval ou la voiture particulière. On cite le cas de M. Prosper Lacombe, industriel de Montolieu, au siècle dernier, qui partait à cheval aux aurores le samedi à Carcassonne.

Il allait chercher le numéraire nécessaire au paiement du salaire de son personnel. Quelques heures de retard parfois au retour, créaient une grande inquiétude, et même de la colère parmi les ouvriers. Beaucoup de personnes allaient à pied à la foire ou, à l'occasion d'un événement exceptionnel, à Carcassonne. Une dame âgée du faubourg me racontait il y a bien longtemps, que lorsqu'elle était toute jeune, elle allait à la ville à pied avec ses parents, tous chaussés de galoches, portant leurs chaussures de cuir, soit sur l'épaule, soit dans un panier

Arrivée aux portes de Carcassonne, toute la famille laissait les sabots bien cachés dans une vigne, et chaussait, qui les souliers, qui les bottines, pour entrer ainsi bien "chaussés" dans la ville. Ils refaisaient l'opération inverse à leur retour. Carcassonne se trouve à 16 km de Montolieu.

Les transports publics

Sous l'Ancien régime et jusqu'au milieu du XIXème siècle, la route la plus fréquentée et la mieux adaptée aux longues distances fut la route de poste "le grand chemin" de Toulouse à Remoulins. Un relais important se trouvait à Alzonne.

Version de démonstration limitée à cinq pages par chapitre
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