Pendant de longues années, M. Servières, rendit aussi de menus services aux Montolivains en rapportant de petits colis, en faisant des "commissions", ou en faisant exécuter à Carcassonne les ordonnances pharmaceutiques prescrites à Montolieu, à défaut de pharmacien dans la localité.
Au grand autobus de Dion Bouton du début, avec ses bandages de roues de caoutchouc plein, faisant vibrer les glaces à son passage sur les pierres de la chaussée, succéda à partir des années 1930, un car chevrolet plus silencieux, plus confortables et plus rapide.

Parmi les transporteurs de Saissac, assurant le service des voyageurs vers Carcassonne, citons M. Labat, puis M. Peyrot, d'abord en concurrence avec M. Servières et prenant par la suite sa succession.Un service d'autobus journalier régulier assure depuis plusieurs décennies la liaison Albi-Carcassonne et retour par Montolieu et rend de grands services aux usagers, tant aux voyageurs occasionnels qu'aux élèves assidus des collèges et autres écoles

La poste, le télégraphe, le téléphone

Depuis les temps les plus reculés, jusque dans la période contemporaine, les relations humaines ont mis en oeuvre des moyens de communications pour venir à bout des distances et vaincre ainsi l'isolement.

Aux échanges verbaux transmis par des messagers, ou aux signaux conventionnés émis par les initiés, succéda la vulgarisation de l'écriture permettant aux hommes de garder un contact entre eux, par le moyen de billets ou des correspondances.
C'est ainsi que la poste aux lettres s'organisa.
Elle fut d'abord un service privé, établi par les souverains pour permettre la diffusion de leurs décisions ou pour recevoir en retour, les rapports de leurs préposés rendant compte du comportement de leurs sujets. Le temps s'écoulant, d'autres organisations privées, telles les universités, etc..., correspondirent entre elles, par l'échange de courriers portés par des messagers.

Version de démonstration limitée à cinq pages par chapitre
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