La station de Pézens rendait de très grands services, aux industriels du pays et aux cultivateurs.

Plusieurs trains de voyageurs s'y arrêtaient dans la journée dans les deux sens. Les gens allaient à la gare par leurs propres moyens, et souvent à pied, ou bien empruntaient les véhicules nombreux qui se rendaient à la station ou en revenaient, pour le compte des fabricants ou des propriétaires.

Un service régulier relia Montolieu à la gare de Pézens, par voitures à chevaux, deux fois par jour, dans les deux sens, aux environs de 1860. Cette voiture servit surtout au transport du courrier postal à partir de 1880.

Au début de notre siècle, M. François Rives assura ce service. Une subvention du conseil municipal lui fut accordée. Le conseil municipal du 28 juin 1923, accorda 400 francs de subvention à M. Rives pour le transport des dépêches de la gare de Pézens à Montolieu.

Le trajet s'effectuait jusqu'alors en voiture à chevaux. A partir de cette date, une grande voiture automobile, dans laquelle les gens s'entassaient parmi les colis et les sacs postaux, aux jours d'affluence, remplaça le char à bancs, dont le souvenir est resté dans beaucoup de mémoires.
En 1931, M. Paul Izard, assurait la continuité du transport jusqu'à la gare tant que le courrier postal fut acheminé par le train.
La liaison Carcas-sonne - Montolieu continua par périodes, d'assurer un service trois fois par semaine, au moyen de voitures hippomobiles.
Un projet de ligne d'autobus de Dion Bouton, sur le trajet Revel Carcassonne, par Montolieu fut présenté le 8 août 1907 par M. Paul Embry de Paris, au conseil municipal. La proposition ne fut pas prise en considération, car l'entrepreneur demandait une subvention de 5 francs par passage à Montolieu. Une autre tentative de transport par autobus, proposée par M. Leuc, le 9 octobre 1919, n'eut pas plus de succès.
En janvier 1920, M. André Servières, ancien combattant de retour de la Grande Guerre, créa une ligne d'autobus régulière trois fois par semaine entre Montolieu et Carcassonne. Une subvention annuelle de 1200 francs lui fut accordée par le conseil municipal.
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