Ainsi, au cours des années impaires, le Consul sortant de charge choisissait son successeur sur la liste révisée par le Conseil politique. L'abbé ou son représentant choisissait les Consuls sur la liste présentée au cours de l'année en nombre pair.
A partir de 1782 le Premier Consul et Maire eut un mandat de quatre ans, le deuxième et le troisième Consul eurent un mandat de deux ans, alors que le quatrième Consul conserva son mandat d'une année.
Les Consuls de Montoulieu recevaient une gratification annuelle payée sur les fonds de la Communauté. Le Premier Consul et Maire recevait vingt livres; le deuxième Consul recevait également vingt livres; le troisième Consul percevait quinze livres; le quatrième n'avait que douze livres pour l'année. Dans l'exercice de leurs fonctions, les Consuls étaient tenus de revêtir un uniforme: chaperon et chape de drap fin, rouge et noir; cette tenue était payée par la Communauté.
Ils avaient le droit, et ils en étaient très jaloux, d'occuper un banc réservé, au premier rang de l'église paroissiale Saint-André. La nomination des Consuls de Montoulieu n'alla pas toujours sans rencontrer d'opposition. C'est ainsi qu'un arrêt du Conseil d'État du roi du 11 mai 1706, mit fin à une procédure qui avait été portée jusqu'au Parlement de Toulouse, le 20 février 1706.
Depuis 1703 les Consuls en place n'avaient pas accepté la nomination de leurs successeurs. Comme le Parlement donnait raison aux Consuls en place, le Conseil d'État pencha pour une nouvelle élection.