La préparation des Etats-Généraux

La convocation des Etats-Généraux du Royaume était annoncée par la loi du 8 août 1788, pour l'année suivante. Le 5 juillet 1788, le roi avait demandé des mémoires au sujet de ces Etats-Généraux, à tous les corps et personnes compétentes.
Pour répondre à cette demande, les officiers municipaux de Carcassonne consignèrent leurs opinions dans un mémoire, qu'ils adressèrent aux muni-cipalités du diocèse.
Le conseil politique de Montolieu se montra très modéré dans ses délibérations. Il faisait confiance en la bonté du roi pour obtenir plus de justice.
Il demandait une réforme nécessaire des lois de la nation et un changement dans les méthodes administratives.
Montolieu demandait en particulier que les communautés soient autorisées à déléguer un certain nombre de représentants, proportionné à la somme des contributions demandées. Le 27 octobre 1788, le roi accordait une double représentation au Tiers Etat, représentation égale à l'ensemble des délégués du Clergé et de la Noblesse.

Le 24 janvier 1789, les instructions déterminant l'ordre et la forme des Convocations aux Etats-Généraux étaient publiées. Courant février, l'assemblée de la paroisse rédigeait ses cahiers de doléances.

A l'effet de composer l'assemblée préparatoire, le Conseil politique se réunissait le 25 janvier à l'Hôtel de Ville de Montoulieu.

Les Consuls firent part au Conseil d'une lettre du 22 janvier signée par les délégués du Tiers Etat à Carcassonne, dans la commission des Trois Ordres, invitant la Communauté à envoyer sa délégation à l'assemblée des Trois Ordres du diocèse qui se réunirait le mercredi 4 février, à 9 heures du matin, à l'effet de délibérer en premier lieu sur les "objets relatifs à l'administration provinciale et diocésaine".

Le conseil députait le chevalier de Montaud, Me. Pierre Thoron et Me. Antoine Martin, avocat.

Version de démonstration limitée à cinq pages par chapitre
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