En voici les limites: Au nord, elles sont tracées par la Clamoux. Cabrespine appartenait à la vicomté de Narbonne, Aigues-vives et Saint-Couat, au Comté de Carcassonne.

De Saint-Couat à Lagrasse, les limites laissaient en dehors Camplong, Ribaute et Fabrezan.

Jusqu'au VIIIème siècle, Lagrasse avait appartenu au diocèse de Narbonne, mais au IXème siècle, elle était revenue dans le diocèse de Carcassonne.

De Lagrasse, la ligne de démarcation passait entre les limites de l'abbaye de Saint-Hilaire et celles de l'abbaye de Saint-Polycope. Le diocèse excluait Villar-Saint-Anselme et Buc.

La ligne de démarcation passait ensuite la rivière d'Aude an aval de Limoux; elle embrassait Rouffiac, Preixan, 'In Payo Carcassense (sic) Prexanus et Rufianus'. La Viguerie d'Alzonne en faisait totalement partie ' Villare cujus est vocabulum Villa Fedosi que allium nomen vocatur Elsau ' Alzau -'qui est situs in territorio Ausonense' - Alzonne - 'in suburbio Carcassense'.

La limite suivait un temps les bords du Lampi, 'cellam juxta fluvium Lampi, Sancti Martini' en obliquant vers l'ouest-nord-ouest en y incluant tout le territoire de Saissac: 'Ipse castellus de Saxago remaneat Rodgario'.

La ligne de crête de la Montagne Noire servait aussi de frontière nord au Comté, incluant, cela va de soi, l'importante forteresse de Cabaret (Lastours).

Les profonds bouleversements politiques que les événements firent subir au Languedoc de 1209 à 1240, ne modifièrent pas, à quelques petites différences près, les limites de l'ancien Comté de Carcassonne qui restèrent telles que les avaient instituées les donations de 877. Le diocèse administratif dont les limites étaient calquées sur celles du Comté de Carcassonne est resté jusqu'en 1789, c'est-à-dire pendant plus de neuf siècles, l'unité de base la plus rapprochée des communautés.

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