Le château de Mallast était en ruines ou presque, au début du IXème siècle. Le plan de Valseguier du XVème ou du XVIème siècle donne le profil de la façade méridionale.

Il est vraisemblable qu'un autre chemin longeait la courtine située au couchant de la forteresse.

La position du château commandait donc les deux vallées. Le toponyme Mallast se rapproche de la racine d'origine germanique Mall, Mallus, qui désignait chez les Francs et probablement aussi chez les Wisigoths, la Grande Assemblée Judiciaire

Le substantif Mallus désignant cette assemblée peut avoir été attribué à l'emplacement où celle-ci s'est tenue, soit au Vème, soit au VIème siècle, peut-être'

Villeginion

Une petite bourgade que nous pouvons dénommer Villeginion se trouvait, avant le IXème siècle, au midi de Valseguier. Le Père J.G. Perboyre la situe sur la rive droite de l'Alzau, avant son confluent avec la Dure, dans un champ placé entre l'ancien chemin de Saissac, partant de l'actuelle route d'Alzonne, la rivière et le vallon de Las Faichas.

Un diplôme, daté de 828, de Pépin ler roi d'Aquitaine, ne mentionne pas cette agglomération, mais la Charte de Charles-le-Chauve de 854 en fait état sous le nom de: 'Villa Vinionis, Villa Jurionis alias Villa Junionis'.
Le document situe l'agglomération sur la Dure, c'est-à-dire en aval du confluent des deux rivières. Nous pensons immédiatement au lieu dit 'L'Elysée'. Il était donc admis à l'époque carolingienne que la Dure était la rivière principale et elle était censée recevoir l'Alzau. La charte de 889 du roi Eudes confirme la possession de Villeginion par l'abbaye; les bénédictins élevèrent le lieu en prieuré qu'ils dotèrent ultérieurement d'une église dédiée à Saint-Martial.

Les Compoix de 1571-1572, de 1639 et de 1751 comportent encore un lieu-dit Villeginion ou Villeginon touchant les limites de Moussoulens, c'est-à-dire sur le territoire de la Métairie Basse.../...

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