Bram (11150)

 

Population
3086 habitants
Superficie
1772 hectares
Altitude
134 mètres

Généralités historiques
D'origine gallo-romaine, l'antique "Vicus Eburomagnus" fut une station routière importante où se tenait un marché de vins italiens. Elle est aujourd'hui célèbre par son architecture en tracé circulaire et son activité commerciale. L'ancien château fort, cité en 1194, n'existe plus. Le château actuel fut élevé sous Louis XIV par les barons de Lordat.

Vestiges préhistoriques et antiques
Vestiges de l'ancienne voie romaine. Stèle dédicacée. 2 ateliers de potiers de l'époque d'Auguste.

Architecture civile
Architecture circulaire médiévale** : maisons construites autour de l'église, régulièrement alignées de façon concentrique. Porte d'amont : vestiges des remparts 16ème. Château* 17ème : grille en fer forgé à l'entrée du parc; sculptures et peintures; armes des Lordat au-dessus de la façade. Château de Valgros 18ème/19ème, restauré au 20ème : 4 tourelles d'angle. Inscription commémorative* du passage de Louis XIII (IMH), encastrée dans le mur d'une maison.

Les origines de Bram remontent à l’antiquité, comme l’attestent, selon M. Pawlowski, des documents datant de 333 ap. J.C., et ainsi que l’ont confirmé des fouilles archéo-logiques.

D’après la thèse de M. Pawlowski, un château à motte serait à l’origine de l’agglomération. La ville était entourée de fossés qui étaient accompagnés de lignes de murailles.

Ce système de défense fut efficace puisque, en 1210, Bram résista longuement à l’assaut des troupes de Simon de Montfort lors de la croisade levée par le Pape Innocent III.

La défense a été renforcée plus tard par une deuxième ligne de remparts, et deux portes sont apparues pour pénétrer dans le bourg : celle du Grand-Chemin, ouverte vers le Nord, et celle d’Amont, au Sud.

Pour M. Pawlowski, Bram a subi l’évolution « classique » des ensembles circulaires qui ont atteint un stade développé : le château central se serait déplacé vers la périphérie.

Par ailleurs, les légères distorsions par rapport au cercle parfait pourraient s’expliquer par la tendance à éviter les rues menant directement au centre.

Aujourd’hui comblés, les fossés ont laissé place aux boulevards.

A voir :

- Exposition permanente d’archéologie (époques protohistoriques et gallo-romaines).



Photo : Google Earth